Dernière mise à jour le 15/02/2024.
- Savoir évaluer sa main de départ …
- Jouer en fonction de sa position
- Jouez moins de mains
- Savoir jeter ses cartes
- Les mises, bien savoir miser
- Gérer sa bankroll
- Les 3 logiques de relance
- La stratégie pré flop
- La stratégie au flop
- La stratégie à la turn
- La stratégie à la river
- Gérer la taille du pot
- La psychologie au poker
Le flop est sans aucun doute la phase la plus importante. Si trois ou quatre joueurs sont encore « en vie » pour le voir, il n’y en aura bien souvent plus qu’un ou deux à l’issue de ce tour de mise. C’est également l’étape la plus technique, puisque vous aurez de très nombreux facteurs à analyser face à un nombre d’adversaires potentiels encore relativement important.
Tout comme vous devez être rapidement en mesure d’analyser votre main de départ, il faut également que vous sachiez immédiatement identifier un flop pour jauger les actions de vos adversaires en fonction de celui-ci.
Le plus fréquemment, le flop sera qualifié de flop « arc-en-ciel » ou « rainbow » : les trois cartes du board seront de couleur différentes, non consécutives et ne doubleront pas, c’est à dire qu’elles ne formeront pas de paires. Ce type de flop bénéficie principalement aux over-pairs (c’est à dire aux paires servies supérieures à la plus haute carte du flop) et aux paires servies qui touchent un brelan.
Les connecteurs assortis, utiles pour tenter des tirages à quinte ou à couleur, ne seront bien souvent d’aucune utilité sur ce genre de flop. Toutefois, comme vous pouvez l’imaginer, il y a peu de chance que qui que ce soit se retrouve complètement satisfait de ces cartes communes et vous pouvez alors tenter un continuation bet si vous avez déjà relancé pré-flop.
On retrouve ensuite les flops qui permettent de tenter de manière un peu plus réaliste un tirage couleur ou quinte, avec deux cartes assorties ou connectées. Si vous êtes sur ce tirage, vous devrez calculer le nombre d’outs dont vous disposez, la probabilité qu’ils tombent au tournant ou à la rivière et jouer en fonction de la côte du pot. Si vous pensez avoir le meilleur jeu à l’heure actuelle (une paire d’as avec un excellent kicker par exemple), mais que vous êtes sûr qu’un autre joueur est sur un tirage, il vous faudra effectuer exactement le raisonnement inverse. Dans le cas où une carte double et qu’une paire s’affiche sur le board, faites très attention aux fulls qui seront loin devant une couleur ou une suite.
Enfin, on retrouve les flops marginaux composés de trois cartes de la même couleur, de trois cartes consécutives ou d’un brelan servi sur le flop. Ce sont des cas de figure très rares et en général personne ne souhaitera relancer sur le flop. Si on prend le cas du brelan servi, la personne ayant le carré a de bonnes chances de ne pas être payée si elle relance trop tôt et préfèrera attendre qu’un adversaire ait une chance de toucher un full. Les autres joueurs seront bien souvent trop effrayés pour relancer.
Quel que soit le flop que le croupier dévoile, vous devez agir de manière cohérente, en fonction de l’action pré-flop, de vos cartes, de vos tapis et de ceux de vos adversaires et enfin de votre position. Si vous devez vous coucher trop fréquemment au flop devant les mises de vos adversaires, c’est peut-être que vous jouez trop de mains, resserrez votre sélection de cartes pré-flop.